• Paris : la fête de Ganesh attend 50 000 personnes dimanche

    Une foule de fidèles et de curieux est attendue ce dimanche à la célèbre fête hindoue célébrant le dieu éléphant Ganesh, aux confins des Xe et XVIIIe arrondissements.

     50 000 personnes sont attendues ce dimanche à la célèbre fête du dieu hindou Ganesh. Temple de Ganesh

    Couleurs à foison, profusion de senteurs, musique, liesse… Et foule assurée : pour sa 24 e édition, la fête de Ganesh, dieu enfant à tête d'éléphant, fils de la principale divinité de l'hindouisme, Shiva, attend dimanche quelque 50 000 personnes aux confins des X e et XVIII e arrondissements, la « petite Inde » de Paris.

    Le cortège s'élancera à 10 heures

    Des fidèles de la communauté hindoue d'Ile-de-France, principalement composée de Tamouls originaires du nord du Sri Lanka, mais également d'Angleterre, des Pays-Bas et d'Allemagne, auxquels se joindront, comme chaque année depuis plus de deux décennies, des milliers de curieux.

    Car le spectacle ne déçoit jamais le public. Dès 10 heures, le cortège et trois chars s'élanceront du temple Sri Manicka Vinayakar Alayam, 17, rue Pajol (XVIIIe), avec, en tête de la procession, joueurs de flûte et de tambour, danseurs et danseuses portant sur leurs épaules un grand arceau de plumes de paon, et femmes présentant sur leur tête un pot de terre cuite dans lequel brûlera du camphre.

    Et, clou de la fête, dont le défilé s'achèvera vers 15 heures, un invité prestigieux, tout droit venu d'Inde : un éléphant de taille réelle en résine, issu d'un des moulages utilisés dans les décors de films à Bollywood.

    Les chars, décorés samedi soir

    Tout au long du parcours, offrandes bénies, friandises et boissons fraîches seront offertes, tandis que le cortège brisera des noix de coco devant les vitrines des commerçants : la coquille symbolise l'illusion du monde, le Karma individuel, et l'eau, l'ego humain. En cassant la noix, les fidèles offrent leur cœur au dieu à tête d'éléphant.

    « Les fêtes de Ganesh ont en fait débuté le 19 août dernier », précise Subajini Rajkumar, secrétaire de l'association organisatrice et nièce du fondateur du temple de la rue Pajol. « Les fidèles viennent tous les jours au temple et préparent l'événement de dimanche qui s'achèvera par une grande fête dans le quartier indien, à l'issue du défilé : les parures en plumes de paon, les peintures, les ornements. Et ce samedi soir, les chars seront décorés dans la rue, devant le temple… C'est un moment exceptionnel, auquel chacun veut participer ».


     
     50 000 personnes sont attendues ce dimanche à la célèbre fête du dieu hindou Ganesh.
    50 000 personnes sont attendues ce dimanche à la cé
     


  • Paris : pour Ganesh, Little India est en fête

    Ce dimanche, la 24e édition de la fête indienne de Ganesh, le dieu éléphant, bat son plein. Un rendez-vous rempli de couleurs et de parfums.


  • Des milliers de fidèles venus de toute l'Ile-de-France, des curieux attirés eux aussi par cet incroyable moment de liesse empli de parfums, des ballons multicolores, des tenues chatoyantes...

    Pour la fête du dieu éléphant Ganesh, qui célèbre ce dimanche sa 24 e édition dans le quartier de Little India, aux confins des X e et XVIII e arrondissements, la foule est au rendez-vous.

    Des autels multicolores et parfumés d'encens

    50 000 personnes étaient attendues dans les rues dûment sécurisées par la police, et elles ont pu assister ce dimanche à un spectacle étonnant : défilé de danseurs présentant des plumes de paon, noix de coco jetées au sol en hommage à Ganesh, paniers d'offrandes emplis de bananes, de coco et de mangues, colliers de jasmin... Tout au long du parcours qui a débuté rue Pajol (XVIIIe), des autels multicolores et parfumés d'encens sont dressés devant chaque commerce, et présentés avec fierté par les familles. Le défilé doit ensuite se poursuivre rue du Faubourg Saint-Denis, rue Marx-Dormoy, rue Philippe-de-Girard, pour retrouver la rue Pajol.

    « Je suis venu en voisin », sourit Anton, sa petite fille de 4 ans sur les épaules, parce qu'elle a un peu peur de la foule. « On en prend plein les yeux et le nez. Le spectacle est partout ! » Avec sa famille, il mangera indien. « Evidemment. Les aliments de fête sont proposés à chaque coin de rue. C'est vraiment l'événement annuel de notre quartier. Et ma femme a craqué pour les tissus bradés rue Louis-Blanc, au cœur de la fête ».

    LP/C.B.  

    LP/C.B.  

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